par la cie Dhang Dhang, invitée par La Troupe Solilès

 Cet événement a été annulé.


À propos

Graphiste pour une marque de yaourt connue, Romuald a quitté une réunion en criant : « Je vais acheter un cheval et m’en aller ! ». Il a fait un burn out. Le lendemain, Christelle, son assistante, vient lui apprendre qu’Arthur Rimbaud a écrit cette phrase, dans une lettre, en 1881... Elle lui laisse un bouquin avec un marque page. Quelques mois plus tard, il l’ouvre...

Romuald va se lancer littéralement sur les traces du poète. Un voyage dans l’espace et dans le temps, en donnant corps et voix à ceux qui l’ont connu.
Comme Rimbaud, Romuald égrainera dans sa course, des rimes... La poésie le conforte dans le fait de s’arracher à ses obligations et de cesser avec le monde du bruit et de la fureur. Il va prendre un vélo et s’en aller, en évitant les grands axes et en prenant le temps de s’émerveiller. Il pourra enfin ouvrir les yeux sur l’essentiel : la clé de l’amour ? Et si Rimbaud avait fait un burn out lui aussi ? Pourquoi avait-il cessé toute poésie à 20 ans ?

Cavalcades, à pieds, à cheval, en train, en bateau, la vie du poète comme une spirale insensée de déplacements incessants et pressés où l’ailleurs est toujours le seul endroit désirable. Comme Zanzibar, l’île plusieurs fois citée dans sa correspondance et jamais atteinte qui pourrait représenter cet « ailleurs idéal ».

Arthur Rimbaud, le poète, le voyou, le voyant, le piéton, le voleur de feu, l’amoureux, le violent, le polyglotte, le négociant, le photographe, le vendeur d’armes, le géographe, le marcheur, le cavalier, Arthur Rimbaud, le mystère et surtout le génie… Dans sa chute, Romuald trouve une branche à laquelle se raccrocher : c’est la poésie de Rimbaud. De cet instant suspendu, il décide d’en faire le diapason de sa vie. « Celui qui s’efforça d’être le plus insoupçonné des inconnus » rapporte son ami d’enfance Ernest Delahaye, il demeure pour nous le prince des poètes. 

 

La revue de presse

Un spectacle seul en scène tout à fait trépidant et drôle pour évoquer le parcours du poète voyageur, Romain Puyuelo à travers le personnage fantasque de Romuald a choisi la face ensoleillée de Rimbaud. Il en résulte un spectacle au charme fou...

La mise en scène ingénieuse de Nicolas Vallée place le comédien Romain Puyuelo en enquêteur qui donne corps et voix à tous les protagonistes de la vie du poète. Il égrène les rimes, fait briller la poésie et la musique de Carlos Bernardo avec une belle mise en lumière. Un instant suspendu. 

Magistralement interprété.


 

Emplacement

l'École des Garçons62 rue St-Pierre - 80230 Saint-Valery-sur-Somme